Bristol-Myers Squibb veut vendre deux usines en France

Le groupe américain Bristol-Myers Squibb a décidé de mettre en vente deux sites en France. Cette décision fait suite au plan de restructuration annoncé en décembre 2007, avec un plan de suppression de 4300 emplois qui permettra d'economiser 1,5 milliards de dollars d'ici 2010 puis 1 milliard de dollars en plus d'ici 2012.

Bristol-Myers Squibb doit faire face à la concurrence des médicaments génériques, nettement moins chers que ses médicaments matures. C'est pourquoi, le laboratoire américain a notifié aux syndicats son souhait de se séparer de son site d'Epernon (Eure et Loir) et de Meymac (Corrèze) d'ici 2010.

L'usine d'Epernon, forte de 250 employés produit notamment des produits sous la marque UPSA (marque achetée en 1994), pour le traitement du sida et des spécialités telles que la pravastine, un anticholestérol, le captoril, un hypertenseur et le fungisone, un anti-fongique. Ce site sera cédé en priorité à un autre groupe pharmaceutique qui pourra reprendre une partie de la production actuelle.

Le cas de Meymac est différent, car il s'agit de trouver un repreneur industriel, l'activité actuelle (des médicaments matures) sera transférée vers Agen, qui devient ainsi un des plus gros sites de production de médicaments au Monde (plus de 400 millions d'unité par an, près de 1000 employés). Le groupe créera en parallèle sur Agen une centaine de postes. Le site d'Agen verra ses investissements croitre (75 millions sur 3 ans) et une augmentation de sa capacité de production .